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Nouvelle page : http://www.tendaysinparis.com/wp-content/uploads/2010/12/le-champo1.jpg Les débuts jusqu'au cinquantenaire 22 juin 1938, six heures du soir, le Champo ouvre ses portes sur l'empla...
http://www.tendaysinparis.com/wp-content/uploads/2010/12/le-champo1.jpg
Les débuts jusqu'au cinquantenaire
22 juin 1938, six heures du soir, le Champo ouvre ses portes sur l'emplacement d'une ancienne librairie.
1939, avec le printemps commence la saga familiale et cinéphile. Roger Joly, remarquable industriel de l'éclairage, dont un atelier installe les néons au fronton des cinémas, acquiert la salle. "Drôle de drame" est le premier film-événement. Sorti en 1937 au Colisée sur les Champs-Élysées, le film fait un bide : "Nous pensions Prévert et moi ne plus jamais faire de cinéma", a raconté Marcel Carné. Repris au Champo le 17 Novembre 1939, il fait un tabac.
1941, un incendie détruit la cabine d'origine, dont l'exiguïté interdit la reconstruction selon les normes de sécurité. Roger Joly invente alors le fameux "rétro-réflex", un système inédit de projection, mis au point avec un ingénieur des travaux publics et l'institut optique. Son ingéniosité : De la nouvelle cabine située au-dessus de l'écran, un périscope envoie l'image sur un premier puis un second miroir, qui la renvoie sur l'écran.
1943, fait la part belle à Pagnol : Cinq de ses films sont projetés d'affilée, un par semaine …L'esprit festival souffle déjà !
1950, Micheline Presle entre au Champo dans "Falbalas" de Jacques Becker. Elle y reviendra souvent sur l'écran, mais aussi dans la salle comme l'une des plus fidèles spectatrices.
1955, ouverture au sous-sol de la seconde salle, un ancien cabaret.
1956, souhaite ses meilleurs vœux avec "Jour de fête" de Jacques Tati lequel, aujourd'hui, accueille comme un totem le public.
1960, zoome sur le néo-réalisme italien et, à partir de 1962, sur la Nouvelle Vague.
1980, Roger Joly passe le relais à sa fille Christiane Renavand.
1989, Le Champo fête son cinquantenaire "à travers le rire du cinéma français". Des élèves de la FEMIS en réalisent le film annonce avec pour guest stars : Micheline Presle, Claude Pieplu et Jean-Jacques Tacchella. Par ailleurs, 1989 est l'année de tous les records : la reprise de "Casino royale", délirante parodie des aventures de James Bond où tout le monde est 007, fait 63 000 entrées.
En route vers le XXIe siècle
Les années 80 confirment le goût du Champo pour les rétrospectives, avec par exemple en 1997 Trente-quatre films de Claude Chabrol, l'un des hôtes préférés du Champo, dont chaque intervention "live" régale les étudiants.
1998, le festival Woody Allen, avec trente et un films, fait un malheur pendant deux ans et demi.
1999 : le Champo fête les 40 ans de la Nouvelle Vague avec 40 films, dont "les mauvaises rencontres" d'Alexandre Astruc qui, quatre à cinq ans avant "Les 400 coups " de Truffaut et "A bout de souffle" de Godard, est un tournant radical du cinéma français.
Les années 90 expriment aussi le désir pour les nouveaux films, que le Champo accompagne d'un cycle (plus ou moins exhaustif) de leurs auteurs ; trois exemples pour 1999 :
- "Tout sur ma mère" et tout (ou presque) sur Pedro Almodovar
- Hommage à Stanley Kubrick, complété à partir du 17 Novembre par "Eyes wide shut", toujours à l'affiche en avril 2000.
- L'intégrale Cédric Klapisch, programmée une semaine après la sortie nationale de "Peut-être".
2000 a misé sur la caméra magique de Tim Burton avec "Sleepy Hollow" et une rétro (dont "Pee-Wee" et "Beetlejuice") ainsi que deux nuits dans les deux salles bondées.
Avec les années 2000, les hommages rendus aux auteurs classiques et contemporains et les rétrospectives se multiplient au Champo avec les cycles Jacques Tati, Akira Kurosawa, David Lynch, Kenji Mizogushi, les actrices françaises, Louis Malle, Valerio Zurlini, Sacha Guitry, Marcel Carné, Aki Kaurismaki, Atom Egoyan…
Début 2000, le Champo investit les Nuits : de minuit jusqu’à l’aube, un public de fans assiste en continu à plusieurs séances centrées autour d’un cinéaste culte, d’une actualité cinéma ou d’un thème puis déguste le petit-déjeuner offert à la fin des projections
Le Champo se tourne aussi vers des partenaires institutionnels tels que les musées, les centres culturels étrangers, la Mairie de Paris afin de mettre en place des festivals ou des rétrospectives plus importantes en mobilisant notamment des cinémathèques ou des collectionneurs de films, des chercheurs et critiques de cinéma, des sponsors institutionnels ou privés.
Les actions en direction du jeune public diversifient encore la ligne éditoriale du Champo et notamment le dispositif L’enfance de l’Art en collaboration avec le circuit des Cinémas indépendants.
Toujours soucieux d’élargir son public, et soutenu comme les autres indépendants par l’AFCAE, le Champo décide d’accepter les cartes illimitées, le Pass et la carte UGC, début 2007.
Et grâce à la mise en place d’un équipement de sous-titrage pour les personnes malentendantes, le Champo lance en 2007 des projections de films spécialement adaptés pour ce public en les intégrant à sa programmation habituelle.
Les débuts jusqu'au cinquantenaire
22 juin 1938, six heures du soir, le Champo ouvre ses portes sur l'emplacement d'une ancienne librairie.
1939, avec le printemps commence la saga familiale et cinéphile. Roger Joly, remarquable industriel de l'éclairage, dont un atelier installe les néons au fronton des cinémas, acquiert la salle. "Drôle de drame" est le premier film-événement. Sorti en 1937 au Colisée sur les Champs-Élysées, le film fait un bide : "Nous pensions Prévert et moi ne plus jamais faire de cinéma", a raconté Marcel Carné. Repris au Champo le 17 Novembre 1939, il fait un tabac.
1941, un incendie détruit la cabine d'origine, dont l'exiguïté interdit la reconstruction selon les normes de sécurité. Roger Joly invente alors le fameux "rétro-réflex", un système inédit de projection, mis au point avec un ingénieur des travaux publics et l'institut optique. Son ingéniosité : De la nouvelle cabine située au-dessus de l'écran, un périscope envoie l'image sur un premier puis un second miroir, qui la renvoie sur l'écran.
1943, fait la part belle à Pagnol : Cinq de ses films sont projetés d'affilée, un par semaine …L'esprit festival souffle déjà !
1950, Micheline Presle entre au Champo dans "Falbalas" de Jacques Becker. Elle y reviendra souvent sur l'écran, mais aussi dans la salle comme l'une des plus fidèles spectatrices.
1955, ouverture au sous-sol de la seconde salle, un ancien cabaret.
1956, souhaite ses meilleurs vœux avec "Jour de fête" de Jacques Tati lequel, aujourd'hui, accueille comme un totem le public.
1960, zoome sur le néo-réalisme italien et, à partir de 1962, sur la Nouvelle Vague.
1980, Roger Joly passe le relais à sa fille Christiane Renavand.
1989, Le Champo fête son cinquantenaire "à travers le rire du cinéma français". Des élèves de la FEMIS en réalisent le film annonce avec pour guest stars : Micheline Presle, Claude Pieplu et Jean-Jacques Tacchella. Par ailleurs, 1989 est l'année de tous les records : la reprise de "Casino royale", délirante parodie des aventures de James Bond où tout le monde est 007, fait 63 000 entrées.
En route vers le XXIe siècle
Les années 80 confirment le goût du Champo pour les rétrospectives, avec par exemple en 1997 Trente-quatre films de Claude Chabrol, l'un des hôtes préférés du Champo, dont chaque intervention "live" régale les étudiants.
1998, le festival Woody Allen, avec trente et un films, fait un malheur pendant deux ans et demi.
1999 : le Champo fête les 40 ans de la Nouvelle Vague avec 40 films, dont "les mauvaises rencontres" d'Alexandre Astruc qui, quatre à cinq ans avant "Les 400 coups " de Truffaut et "A bout de souffle" de Godard, est un tournant radical du cinéma français.
Les années 90 expriment aussi le désir pour les nouveaux films, que le Champo accompagne d'un cycle (plus ou moins exhaustif) de leurs auteurs ; trois exemples pour 1999 :
- "Tout sur ma mère" et tout (ou presque) sur Pedro Almodovar
- Hommage à Stanley Kubrick, complété à partir du 17 Novembre par "Eyes wide shut", toujours à l'affiche en avril 2000.
- L'intégrale Cédric Klapisch, programmée une semaine après la sortie nationale de "Peut-être".
2000 a misé sur la caméra magique de Tim Burton avec "Sleepy Hollow" et une rétro (dont "Pee-Wee" et "Beetlejuice") ainsi que deux nuits dans les deux salles bondées.
Avec les années 2000, les hommages rendus aux auteurs classiques et contemporains et les rétrospectives se multiplient au Champo avec les cycles Jacques Tati, Akira Kurosawa, David Lynch, Kenji Mizogushi, les actrices françaises, Louis Malle, Valerio Zurlini, Sacha Guitry, Marcel Carné, Aki Kaurismaki, Atom Egoyan…
Début 2000, le Champo investit les Nuits : de minuit jusqu’à l’aube, un public de fans assiste en continu à plusieurs séances centrées autour d’un cinéaste culte, d’une actualité cinéma ou d’un thème puis déguste le petit-déjeuner offert à la fin des projections
Le Champo se tourne aussi vers des partenaires institutionnels tels que les musées, les centres culturels étrangers, la Mairie de Paris afin de mettre en place des festivals ou des rétrospectives plus importantes en mobilisant notamment des cinémathèques ou des collectionneurs de films, des chercheurs et critiques de cinéma, des sponsors institutionnels ou privés.
Les actions en direction du jeune public diversifient encore la ligne éditoriale du Champo et notamment le dispositif L’enfance de l’Art en collaboration avec le circuit des Cinémas indépendants.
Toujours soucieux d’élargir son public, et soutenu comme les autres indépendants par l’AFCAE, le Champo décide d’accepter les cartes illimitées, le Pass et la carte UGC, début 2007.
Et grâce à la mise en place d’un équipement de sous-titrage pour les personnes malentendantes, le Champo lance en 2007 des projections de films spécialement adaptés pour ce public en les intégrant à sa programmation habituelle.