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Agenda/Detruire Ennui Paris/4-28-2016 -Event 1

Révision de 20 avril 2016 à 13:12 par Pascaloubli (discussion | contributions) (Page créée avec « '''WOLF EYES + B-BALL JOINTS + EVIL MOISTURE @ Théâtre L’Echangeur (Bagnolet)''' Date exceptionnelle et hors-les-murs avec Wolf Eyes, groupe primordial et indispensable … »)

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WOLF EYES + B-BALL JOINTS + EVIL MOISTURE @ Théâtre L’Echangeur (Bagnolet)

Date exceptionnelle et hors-les-murs avec Wolf Eyes, groupe primordial et indispensable du mouvement noise expérimental de ces vingt dernières années… et qui fête pour le coup ses vingt ans d’activité en 2016 !

WOLF EYES

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JOHN OLSON / NATE YOUNG / JAMES BALJO électroniques, voix, guitare, anches, bandes…

Wolf Eyes est à l’origine un projet solo de Nate Young, qui s’élargit au duo puis au trio avec l’arrivée d’Aaron Dilloway et de John Olson au début des années 2000. Le ton est donné ou plutôt assené, Wolf Eyes se jette la tête la première dans le monde du bruit avec tout ce qui va avec : performances chaotiques, cassettes au kilomètre, relents post Throbbing Gristle et esprit séminal du punk. Complètement indomptable et en constant renouvellement, Wolf Eyes se délecte d’une totale liberté et savoure l’imprévisible. En 2004, ils livrent par exemple, l’album incendiaire « Burned Mind » sur Sub Pop, label de Seattle symbole du mouvement grunge… et plus récemment en 2015 sous l’étendard « trip metal », leur dernier opus est sorti sur Third Man Records, label de Jack White, plutôt orienté rock and roll traditionnel (le label, pas le disque). Aucun concession pour autant, la musique de Wolf Eyes est toujours aussi rampante et dévastée à l’image de certains quartiers de la ville de Detroit d’où le groupe est originaire. Blues en combustion lente, attaques lancinantes, trip répétitif, la démarche de Wolf Eyes pourrait se résumer par l’excellent titre de leur dernier disque « I Am a Problem : Mind In Pieces ».

« Wolf Eyes est davantage qu’un grand groupe : un étendard de ce que la culture DIY américaine a produit de plus digne et fascinant ces vingt dernières années. »

Olivier Lamm 

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« Cette musique a le goût de la terre brûlée et libère l’imaginaire

le plus tordu qui soit, tout en prolongeant en filigrane les méthodes de composition héritées de la musique concrète. Le Wolf Eyes 2.0 est arrivé : primitif comme Bo Diddley, effrayant comme John Carpenter et visionnaire comme Iannis Xenakis. » Julien Bécourt (2013)

http://www.wolfeyes.net/

Dernier album en écoute ici : https://soundcloud.com/thirdmanrecords/

– – – – B-BALL JOINTS

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B-Ball Joints est un nouvel alias du producteur parisien Low Jack (L.I..E.S, In Paradisum)… Auteur en 2014, d’un EP sans titre et plutôt frontal sur Dog In The Night Records, B-Ball Joints déverse volontiers une techno noise ultra d’attaque, saturée, massive et extatique. Du beat lourd sur voix torturées, à découvrir et à danser en toute sérénité.

Quelques mots sur son nouvel enregistrement distribué par L.I..E.S : « Two sides and thirty minutes of mayhem, insanity, and pain from a twisted mind caught somewhere between fantasy and reality, a b-movie or an Academy Award winning performance, somehow we will never know. »

Deux extraits à écouter par ici et par ici.

Et quelques éléments biographiques sur Low Jack :

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Né au Honduras, Philippe Hallais, officiant sous le pseudonyme de Low Jack, co-fondateur du label Editions Gravats, est un empêcheur de danser en rond. Un pied dans une techno primale et l’autre dans ce que certains nomment expérimentation sonore mais qui s’apparente finalement plus à l’inconnu, Low Jack s’est habitué à prendre tout le monde de court. Sur le papier, le résultat pourrait s’apparenter à un capharnaüm bruitiste mais c’est bel et bien un amoncellement de sonorités techno singulières et futuristes qui en résulte, à l’image de Garifuna Variations, album sorti sur L.I.E.S et Sewing Machine, sorti en 2015 sur In Paradisum, label de son ami Mondkopf.

http://www.lowjack.eu/

– – – – EVIL MOISTURE

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Comme une évidence d’inviter Andy Bolus aka Evil Moisture, indispensable précurseur d’une musique électronique et électrique totalement en marge, hors circuits et hors tout, tout simplement.

Depuis la fin des années 80, Andy nous donne à voir et à entendre un monde protéiforme ou des collages, peintures et dessins aussi criards que terrifiants fusionnent salement avec un étalage de sons uniques, circuits bending, magnétophones modifiés et autres sources sonores improbables et aléatoires. Andy Bolus a été membre de Olympic Shit Man (avec Putrefier) et a collaboré entre autres, avec Yamantaka EyE (Hanatarash, XoX, Boredoms), Hironori Murakami (Vomit Lunchs), Erik Minkkinen (Sister Iodine), Andrew Sharpley (AA), Noël Akchoté (Lenny Kravitz U.K) ou encore Luc Ferrari pour lequel il a réalisé une série de jouets modifiés…

« Parmi les humanoïdes contaminés de l’anti-culture qui gravitent autour de la tour des fauchés, apparaît Andy Bolus, alias Evil Moisture, musi-mécanicien fabriquant des jouets mutants aux sonorités démentes et incontrôlables. » Franq de Quengo

Petit florilège de ses machines :


http://schoolofmeatcutting.free.fr/ http://evilmoisture.free.fr/



Instants Chavirés présente au Théâtre L’Échangeur 59, avenue du Général de Gaulle 93170 BAGNOLET Métro : Gallieni [ligne 3] 01.43.62.71.20 http://www.lechangeur.org/

http://www.instantschavires.com/