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Agenda/Detruire Ennui Paris/8-31-2013 -Event 4

De Paris Kiwi
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Vernissage CAROLINE SURY / LAURENT IMPEDUGLIA


caroline sury / membracides


> vernissage le samedi 31 août 2013 de 16h à 21h > exposition jusqu’au samedi 21 septembre 2013 > lavignes-bastille - 27 rue de charonne 75011 paris > métro : ledru-rollin > du mardi au samedi 12h30 / 19h30 > infos +33 (0)6 22 85 35 86 > ouverture exceptionnelle le dimanche 1er septembre de 14h à 19h


Caroline Sury est née en 1964 à Laval. Diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux en 1989, elle vit et travaille à Marseille. Co-fondatrice avec Pakito Bolino de la maison d’édition Le Dernier Cri - plaque tournante de l’undergraphisme international depuis 1993 - elle impose très vite son univers girl power option trash dans des dizaines de publications au tirage ultra-limité, le plus souvent imprimées en sérigraphie. Son dessin à la fois nerveux et foutraque, particulièrement ancré dans les affres du quotidien, a régulièrement illustré les pages de Libération, Le Monde ou La Provence, avant de s’épanouir dans «Bébé 2000» et «Cou Tordu» ; deux récits autobiographiques en bande dessinée, respectivement publiés par l’Association en 2006 et 2010.

Pour sa première exposition solo avec Arts Factory, Caroline a choisi de laisser les crayons au vestiaire et présente ses «Membracides», une série de personnages découpés avec une paire de ciseaux bien affûtés et un cutter millimétré. Véritables dentelles de papier aux formes parfaitement symétriques, ces portraits - essentiellement féminins - sont là encore truffés de références personnelles soigneusement dissimulées : «Quand je me suis lancée dans le découpage, je ne savais pas trop ce que j’allais créer. Pour les plus récents, je me suis appuyée sur une série de dessins. Ils ont été ma matière première, et j’ai ensuite retravaillé l’idée pour la découpe. Il y a forcément de l’autoportrait quelque part, puisque je pars de mes sentiments du moment.»

Renforcé par l’utilisation du papier noir, ce jeu de masques onirique est définitivement assumé à l’évocation du titre de l’exposition : «Les membracides sont de tout petits insectes qui, pour se défendre, arrivent à prendre l’apparence de choses repoussantes ou mortelles. Par exemple, se faire passer pour une fourmi atteinte d’un champignon vénéneux. C’est assez fascinant !».

> à l'occasion de l'exposition, parution d'un tout nouveau livre de caroline sury chez u.d.a. carolinesury_1.JPG carolinesury_3.JPG carolinesury_2.JPG


laurent impeduglia / bubble bobble


> vernissage le samedi 31 août 2013 de 16h à 21h > exposition jusqu’au samedi 21 septembre 2013 > lavignes-bastille - 27 rue de charonne 75011 paris > métro : ledru-rollin > du mardi au samedi 12h30 / 19h30 > infos +33 (0)6 22 85 35 86 > ouverture exceptionnelle le dimanche 1er septembre de 14h à 19h


De retour à Paris, la galerie nomade Arts Factory fait sa rentrée dès le 31 août avec un double vernissage, point de départ d’une nouvelle résidence de quatre mois dans les locaux de la galerie Lavignes-Bastille. A cette occasion le plasticien belge Laurent Impeduglia présente sa première exposition parisienne d’envergure et confronte ses toiles grands formats aux délicats papiers découpés de Caroline Sury, figure incontournable de la scène graphique contemporaine.

Adepte d’une bad pop painting résolument décomplexée, Laurent Impeduglia (1974) vit et travaille à Liège. Après des débuts remarqués au sein du collectif Mycose, il partage désormais son temps entre l’enseignement à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Liège et la construction d’une œuvre iconoclaste. Empruntant au Pop Art ses codes éculés avec les habituels détournements de personnages issus de la culture populaire, il multiplie en contrepoint les références à la mort, la religion et la guerre, pour plonger au final le monde merveilleux de l’entertainment dans une ambiance apocalyptique.

Auto qualifié de post-neo-créténisme, le chaos pictural de Laurent Impeduglia semble avoir été orchestré par une armada de gamers mystiques, tout droit sortis des bas-fonds de l’Internet mondial. Bonne nouvelle, ils sont désormais au service d’une critique implacable du matérialisme ambiant et des dérives spéculatives du marché de l’art !

à l'occasion de l'exposition, parution d'un tout nouveau livre de laurent impeduglia aux éditions le dernier cri ! laurent_impeduglia%20_dc.jpg laurent_impeduglia%20_3.jpg 100x120%20cm.JPG laurent_impeduglia%20_2.jpg flyerdetail.jpg laurent_impeduglia%20_4.jpg winners.jpg


> citations extraites de l’article «caroline aux mains d’argent» / aileen orain pour ventilo